Depuis 2019, la Fête de l’Europe est devenue le 11e jour férié accordé aux salariés du Grand-Duché. Sa date : le 9 mai. Mais pour la première fois cette année, le calendrier offre une drôle de coïncidence en faisant tombée cette commémoration (civile) en même temps qu’une célébration (religieuse), l’Ascension. Et elle aussi fait l’objet d’un jour de repos obligatoire…

Alors, que faire ? La question avait déjà été posée l’an passé au ministre du Travail. Et Georges Engel avait fait savoir qu’il était favorable à… un double férié au bénéfice des salariés. Restait à fixer cette décision dans la loi, ce sera chose faite la semaine prochaine à la Chambre des députés.

Ainsi, au Luxembourg, quand deux fériés tombent à la même date, un “repos compensatoire” sera automatiquement octroyé. Mais cela se fera avec une règle précise : obligation de prendre cette journée dans un délai de trois mois, autrement dit entre le 10 mai et 10 août suivant.

Pour les parlementaires qui ont travaillé sur ce cas de figure, l’idée était que le férié dû soit pris rapidement et ne constitue pas au final un jour de congé à poser à sa guise.

A priori, la situation ne devrait pas se reproduire de sitôt. Les deux derniers exemples de pareille “collision” de fériés avaient eu lieu en 2008 et 1913. Ces fois-là, Fête du travail et Ascension étaient tombés sur une même date.

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