La chronique de Nicolas Turon  

le Larzac c'est beau c'est zen mais on s'y emm... ? 

C'est comme ce chat...depuis la révolution du pitaine et de ses sbires...on s'emmerde ici!!! ? ? ? ? ? 

au Larzac tout le monde peut y aller au moins!!! ? 

Toujours aussi escélent Polaris.

Toujours aussi excellent Polaris

Merci, Lokz. Le président du département, M. Weiten, a facilement tendance à se braquer dès qu'un chroniqueur dit quelque chose qui ne va pas dans son sens. Il faudra attendre les élections départementales de 2021 pour le faire tomber. En effet, il siège au Conseil Départemental de Moselle parce qu'il a été réélu par les citoyens du canton de Yutz (qui englobe aussi Illange, Terville et Manom) en 2015. Ces citoyens ont maintenant compris à qui ils avaient affaire, depuis qu'il a fait venir une usine à poison aux portes de chez eux.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1939

Voici une autre chronique qui date de 2016. Elle est plus que jamais d'actualité :

https://www.francebleu.fr/emissions/les-deux-minutes-de-nicolas-turon/lorraine-nord/les-2-minutes-de-nicolas-turon-52

Posté par: thcdelta

le Larzac c'est beau c'est zen mais on s'y emm... ? 

alors qu'on Moselle on ne s'ennuie pas. Il suffit de regarder la campagne que le Conseil Général de Moselle avait lancée en 2014 pour réduire nos déchets. Cette atteinte à l'image de la femme n'a pas été appréciée :

http://www.leparisien.fr/societe/lorraine-la-campagne-sur-les-dechets-fait-polemique-06-03-2014-3647155.php

Weiten décède …Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :«Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des Présidents de département ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité».«Mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis».«Je regrette, mais nous avons nos règlements».Saint Pierre conduit Weiten vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25°C. Au loin se profile un superbe club house. A l’avant de l’édifice se trouvent déjà le maire de Yutz et beaucoup d’autres de ses amis.Une grande partie des Républicains est là aussi. Tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante et décontractée.Ils accourent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d’antan et leurs débats homériques.Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.Le Diable offre même le pousse-café.«Bois donc ce délicieux Armagnac et relaxe-toi un peu, Patrick !»«Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment…»«Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !»Weiten avale son verre cul sec et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Weiten prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel.Saint Pierre l’attend à la sortie.«C’est maintenant le temps de visiter le Ciel», lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.Pendant 24 heures, Weiten doit frayer avec Saint Louis, l'abbé Pierre, sœur Emmanuelle et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de club house mirobolant mais un restaurant ordinaire.Étant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial. Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de «paix éternelle» et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : «Chasser les marchands du Temple», «il sera plus difficile à un riche d’entrer dans mon royaume qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille», etc.La journée terminée, Saint Pierre revient…«Alors, Patrick, tu dois maintenant choisir».Weiten réfléchit pendant une minute et répond : «Et bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix… Hum ! Bon, je trouve le Paradis «intéressant» et rempli de gens de qualité, mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis».Saint Pierre l’escorte alors jusqu’à l’ascenseur et Weiten redescend jusqu’en Enfer.Quand les portes s’ouvrent, il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile couverte de nids de poule, de ruines industrielles, de canettes et de déchets toxiques.Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté. Ils sont au bord de l'asphyxie après avoir respiré pendant tant d'années les fumées de l'usine de laine de roche de la mégazone d'Illange.Le Diable s’amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.«Je ne comprends pas, balbutie Patrick en état de choc, lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un «club house» ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoulés. On s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable».Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l’oreille :«Hier j’étais en campagne électorale ; aujourd’hui, tu as voté pour moi !»

Merci, votre histoire est merveilleuse. Mais au fait, c’est qui Weiten, le héros  de l’histoire ?

C'est le président actuel du département de la Moselle. Il a fait venir l'usine de production de laine de roche sur la mégazone d'Illange, et s'est mis à dos une bonne partie de la population de Yutz, Illange et Bertrange, à cause de la pollution générée par cette usine. Vous les Luxembourgeois, vous avez échappé à ça, et je suis content pour vous. Grâce à la clairvoyance de Georges Engel, bourgmestre de Sanem, cette usine ne s'est pas installée au Grand Duché, ce qui est une grande victoire pour la santé publique dans votre pays.

bon concretement combien de morts l'inauguration? je peux y amener ma belle-mere? ? 

...depuis...

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