Il y a 800.000 ans, l’Homme découvrait le feu. 5000 ans avant que vous ne lisiez cet article, les premières écritures firent leur apparition. 134 ans en arrière, Gutenberg inventait l’imprimerie.

En 1990, l’Homme inventait internet.

Aujourd’hui, en 2014, nous sommes en passe de connaître une nouvelle révolution, robotique celle-là. Vous êtes dubitatifs ? C’est normal, ça commence comme ça.

Sarah, es-tu là ?

Jean-Phillipe Encausse, développeur informaticien mais surtout grand passionné, était présent hier à Luxembourg-Ville pour nous présenter S.A.R.A.H, acronyme de Self Actuated Residential Automated Habitat. Une interface novatrice, entièrement pensée pour rendre votre maison intelligente, à la manière du fameux programme Jarvis qui gère la maison d’Iron Man. Rien que ça… et ça marche.

Le constat de Jean-Phillipe Encausse est simple : “Aujourd’hui, tous les fabricants y vont de leurs objets connectés, mais il est difficile de les faire communiquer entre eux“. S.A.R.A.H offre à l’utilisateur le luxe de pouvoir centraliser les commandes de ces objets vers une même interface, qu’importe la marque ou le fabricant qui les produit. Son grand point fort : son accessibilité.

Totalement open-source – comprenez par là que la licence sur laquelle repose le projet est entièrement libre de droits – S.A.R.A.H a réussi à fédérer autour d’elle une communauté qui ne manque pas d’ingéniosité pour repousser toujours plus loin ses limites.

Et comme une vidéo est toujours plus parlante que les mots, voici un exemple de ce que S.A.R.A.H est capable de faire :

Grâce à une reconnaissance vocale et gestuelle basée sur la technologie Kinect de Microsoft, vous pouvez donc contrôler d’un mot tous les appareils de votre maison. C’est ce qu’on appelle la domotique.

Si vous souhaitez vous aussi prendre part à l’aventure et y aller de votre plug-in, rien de plus simple. Le wordpress de Jean-Philippe Encausse vous donne tous les outils pour ça.

Allez plus haut

Le drone commence déjà à avoir une petite notoriété auprès du grand public et sera sans doute le premier de cette présentation à se démocratiser… au-dessus de nos têtes.

Alors que le géant du e-commerce Amazon envisage très sérieusement de l’utiliser pour l’acheminement de ses colis, l’utilisateur lambda peut s’en procurer un pour quelques centaines d’euros.

Richard Foersom, à la base de Foersom Sarl, est le concepteur de ce que l’on pourrait qualifier de super-drone. Baptisé FASE Micro-Copter, celui-ci, comme nous l’explique son concepteur “permet de prendre de la hauteur à un coût limité.” Par limité, il faut tout de même comprendre 128 euros de l’heure.

Construit autour de huit hélices et capable d’embarquer une caméra, l’utilité de Micro-Copter réside bien entendu dans sa capacité à prendre des images mais aussi et surtout pour surveiller des sites industriels, ou se rendre compte de l’état d’installations photovoltaïques.

Numéro 1

L’aide à la personne est sans nul doute le secteur le plus propice à rendre la robotique pertinente. Bernard Marti, concepteur du robot baptisé Numéro 1, explique en premier lieu que la conception d’un tel robot a un coût avoisinant les 100.000 euros.

Le tout avant de préciser, avec justesse, que personne n’aurait une telle somme un investir dans une machine dont la fonction principale serait de transporter un repas de la cuisine au salon. “Vous imaginez, 100.000 euros ? Un employeur peut payer un salarié à mi-temps pendant 15 ans avec ça. plaisante-t-il.

L’idée de Bernard Marti : proposer un robot de service pour un maximum de 16.000 euros. C’est de là qu’est né Numéro 1 au bout d’une année de développement, première pierre d’un édifice qui devrait, à terme, proposer des robots capables d’actions complexes destinées, notamment, à l’aide aux personnes âgées.

Un petit pas pour les robots, un grand pas pour l’humanité ?