Alerte : affaire à saisir ! Toute personne intéressée par un emploi au Luxembourg dans le secteur du bâtiment ou toute personne motivée par un job au Grand-Duché tout court…

Le 6 février, la salle des fêtes de Sérémange (en Moselle), mise à disposition par la ville, se transformera en une sorte de grand-messe des emplois dans le BTP. 18 agences d’intérim luxembourgeoises y prendront leur quartier, de 9h à 13h. Au moins 200 offres vous seront proposées.

Les postes à pourvoir porteront sur du gros comme du second œuvre. La palette de profils ira du maçon, du manœuvre, de l’électricien, du peintre en bâtiment, en passant par l’ingénieur en génie civil ou le spécialiste en domotique. « Le pire concerne les électriciens. Il y a de la demande en veux-tu en voilà au Luxembourg, ajoute Ralph Guébert, conseiller au Pôle emploi de Hayange, agence à l’origine de la manifestation. Tous les profils sont recherchés. Débutants, confirmés, diplômés ou non. Certaines missions ne nécessitent pas de formation spécifique. »

L’objectif des employeurs : fidéliser

Ce salon transfrontalier dédié aux métiers du BTP est devenu, en conséquence du succès rencontré, un rendez-vous bi-annuel. « On l’organise début février car c’est une période où les intempéries connaissent une accalmie. Les chantiers reprennent à ce moment, d’autant que se profileront les vacances scolaires deux semaines plus tard. »

Car l’objectif est de trouver des candidats pour un démarrage rapide. « L’an passé, un postulant a commencé l’après-midi même », se souvient M. Guébert.

Et surtout, même si ce sont des missions en intérim, le but des employeurs est de fidéliser la main d’œuvre. « Les besoins sont tellement récurrents et importants dans le domaine que les entreprises font tout pour garder leurs salariés. » Les missions pourront en outre concerner des chantiers établis en France.

De 400 à 500 personnes sont attendues ce jour-là. Des invitations ont été envoyées à des demandeurs d’emploi d’une zone allant de Longwy à Forbach. « De plus en plus d’actifs du secteur Forbach/Creutzwald viennent travailler au Luxembourg, explique Ralph Guébert. La raison étant que les demandes sont moindres dans le coin tout comme en Allemagne voisine. »

L’entrée demeure libre. Les intéressés doivent venir muni de plusieurs CV tandis que les échanges prendront la forme de minis job dating. « Cela peut-être une vraie porte d’entrée pour celui qui est intéressé par le marché du travail luxembourgeois. »