Travailler, oui. Mais prendre des pauses, selon la CSL reste indispensable au bien-être du salarié : « Les conséquences du travail peuvent être partiellement réduites par des pauses et des périodes de repos suffisantes. »

En 2019, environ un cinquième des personnes interrogées ont déclaré qu’elles interrompaient fréquemment leurs pauses et un autre cinquième a déclaré que cela arrive parfois.

46 heures par semaine ?

Pour 23% des personnes interrogées, les pauses sont souvent complètement supprimées. (…)Les personnes occupant des postes de direction, les cadres et gérants (33 %), les salariés qui travaillent plus de 46 heures par semaine (35 %) sont particulièrement touchés.

30 jours de congés annuels au Luxembourg

En moyenne, les salariés luxembourgeois ont 30 jours de congés annuels de vacances. Les salariés les plus impactés travaillent dans le secteur de l’information et de la communication (53%), mais aussi de celui de la finance et de l’assurance (45%) sont les plus touchés, tout comme les dirigeants, cadres et gérants (47%) et les travailleurs de la catégorie professionnelle « professions intermédiaires » (43%).

81 % reportent leurs congés

Parmi les salariés qui avaient encore des jours de congés de l’année précédente, 81% ont pu reporter leurs jours de congés à l’année suivante.

En clair, les résultats ont pu montrer que les salariés qui travaillent dans un cadre du temps de travail plus flexible (horaire mobile, ou heures de travail de confiance) ont plus tendance à renoncer à prendre des jours de congés.

Une partie de ce comportement peut s’expliquer : « par la possibilité offerte par ces modèles de temps de travail de compenser les heures supplémentaires de travail par du temps libre. Cette possibilité incite à économiser des heures de travail pour être libre pendant l’année et à accumuler les jours de congés annuels comme un tampon supplémentaire pour toute éventualité. » précise-t-on dans l’étude.

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