Les derniers chiffres du chômage viennent de tomber au Grand-Duché et montrent une baisse de 2 % du nombre de demandeurs d’emploi sur un an, soit 338 personnes de moins inscrites sur les listes de l’ADEM (Agence pour le développement de l’emploi au Luxembourg).

Le taux de chômage au Luxembourg s’établit donc à 6,1 % (6,3 % en décembre 2016).

Or, ces chiffres ne comptabilisent pas les travailleurs frontaliers qui perdent leur job au Luxembourg. Ils doivent en principe s’inscrire dans leur pays de résidence (Pôle Emploi en France ou Forem en Belgique) pour toucher, le cas échéant les indemnités chômage.

Evolution du nombre de frontaliers inscrits à l’ADEM en 6 mois

On retrouve cependant deux types de frontaliers dans les chiffres de l’ADEM. Ceux qui se sont inscrits au Luxembourg, à titre complémentaire, pour accéder aux propositions d’emploi et les salariés en reclassement, dits à capacité de travail réduite (CTR).
 

→ Plus de frontaliers inscrits à l’ADEM à titre complémentaire

Dans son dernier bulletin (juillet 2017), l’ADEM comptabilise 513 chômeurs frontaliers inscrits dans leur pays de résidence, mais également au Luxembourg, soit 5 personnes de plus qu’en décembre 2016 (ils étaient 508). 

A savoir que les frontaliers inscrits à l’ADEM à titre complémentaire continuent à toucher les indemnités chômage dans leur pays de résidence, mais doivent se plier aux conditions fixées par la législation luxembourgeoise, comme par exemple se présenter régulièrement aux services de l’ADEM. 

 

→ Plus de frontaliers en reclassement

Les non-résidents en situation de reclassement, sont des salariés à capacité de travail réduite (CTR) qui bénéficient d’une décision de reclassement externe (c’est-à-dire qui ne peuvent pas garder leur travail pour cause de maladie grave par exemple et qui sont en attente d’un reclassement). 
 L’ADEM en compte 1967 en juillet 2017 et 366 indemnisés.

Ils plus nombreux qu’il y a 6 mois, puisqu’ils étaient 1962 demandeurs d’emploi dans cette situation en décembre 2016 et 310 indemnités.

(Re)découvrir la situation de Marie, frontalière de 52 ans, en reclassement externe, considérée comme chômeuse et affectée à un travail d’utilité publique (TUP).