Promouvoir la mobilité douce c’est bien, encore faut-il pouvoir l’utiliser jusqu’au bout. C’est en substance, ce que met en avant le Député Hahn dans ses questions au Ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch.

Le Député interroge le Ministre au sujet du transport de vélos dans les bus, notamment dans le cas où un service de bus est mis en place pour remplacer un train supprimé. Parce que si les trains sont équipés de moyens pour transporter des bicyclettes, ce n’est pas forcément le cas des autobus.

Alors, pouvez-vous transporter votre vélo dans un bus ?

D’après le Ministre, lorsqu’un service de substitution par bus CFL était organisé, l’une des consignes données aux chauffeurs était que le transport de vélos n’était pas possible.
Or, ce point a été supprimé depuis mi-juin 2017 et les chauffeurs appliquent désormais les mêmes consignes en vigueur à bord d’un bus RGTR : le transport de vélos est possible dans les limites de la capacité et du type d’autobus concerné.

Le Ministre précise cependant, que pour les futures commandes d’autobus CFL, cet aménagement fera partie intégrante du cahier des charges.

Les vélos ne doivent pas prendre la place des passagers

François Bausch précise cependant que l’objectif des transports publics, surtout aux heures de pointe, est de transporter un nombre maximal de personnes, sur des trajets plus ou moins longs. Il ne faut donc pas qu’un aménagement pour vélo soit fait au détriment des places assises : “Mes services sont en train d’analyser les moyens de différents constructeurs d’autobus en vue d’un aménagement intelligent et confortable pour tous“.