Ces recommandations s’appuient sur les travaux de l’Organisation mondiale de la Santé, qui a imaginé trois scénarios sur la circulation du SARS-CoV-2 en France durant les prochains mois, du plus optimiste au plus pessimiste.

Le scénario d’évolution “le plus probable” de la crise sanitaire est, aux yeux de la Haute autorité de Santé, celui d’un impact “moindre” de la circulation du virus, bien que “toujours active”, “grâce à une immunité durable et suffisante permettant de limiter les formes graves et les décès”.

Selon France Bleu, dans ce scénario toujours, “l’incidence et le nombre de cas graves sont découplés, ce qui conduirait à des vagues épidémiques de moins en moins graves”.

Mais “des pics de transmission périodiques pourraient se produire en raison de l’augmentation de la proportion de personnes ayant une baisse d’immunité, rendant nécessaire l’administration périodique d’une dose de rappel vaccinal pour les personnes les plus à risques de forme sévère, détaille la HAS.

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Une dose pour tout le monde ?

Ces recommandations pourraient évoluer, vu les “nombreuses incertitudes” qui persistent sur l’évolution de l’épidémie (émergence possible de nouveaux variants, etc.) prévient la HAS. “Il est donc nécessaire d’être prêts à anticiper le scénario pessimiste pour lequel une campagne de vaccination à large échelle devrait être rapidement organisée”, prévient-elle.

Selon les derniers chiffres des autorités sanitaires, la France a recensé près de  32.000 cas mardi 24 mai , soit une moyenne de 22.579 cas quotidiens sur sept jours. Il y a un mois, la moyenne sur sept jours était de plus de 76.000.

Pour “des raisons de mobilisation et de logistique”, la HAS suggère de coupler cette nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19 à celle contre la grippe.

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