Mi-juin dernier, un premier cas de variole du signe était détecté au Luxembourg. Quatre mois plus tard, l’infection virale a contaminé 55 personnes, dont un enfant. Mais à l’heure de faire le bilan sur cette autre épidémie, le ministère de la Santé se veut rassurant. Et les services de Paulette Leners (LSAP) d’annoncer : « le dernier cas signalé datant du début septembre ».

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Pour l’heure, l’ensemble des infections ont concerné des sujets masculins, dont la moyenne d’âge était de 37 ans. Si en Europe, quatre décès sont mis sur le compte de ce « monkey pox », au Grand-Duché aucun contaminé n’a perdu la vie.

D’ailleurs, le ministère de la Santé note que seuls « trois cas ont été hospitalisés pour une courte durée et ont entre-temps quitté l’hôpital ». Le pays est donc loin des prévisions inquiétantes que certains avaient agité au début de cette pandémie.

Plus de 1000 doses administrées

Il est vrai que le Luxembourg n’a pas tardé à lancer une campagne de vaccination préventive contre cette infection. Les premières injections ont eu lieu le 16 août. Depuis, pas moins de 689 personnes ont reçu une première dose et 477 personnes une deuxième dose du vaccin.

Même si le virus semble peu virulent et présent, pas question pour les autorités sanitaires de baisser la garde. Ainsi, la campagne vaccinale se poursuit. L’accès au vaccin reste possible au Centre hospitalier de Luxembourg (Service national des maladies infectieuses).

Pour prendre rendez-vous, il suffit de téléphoner au 4411 3129.