Détectée initialement en Afrique du Sud, repérée ensuite dans plus d’une dizaine de pays, cette nouvelle souche du virus est hautement surveillée par les autorités en Europe. Elles craignent une plus grande contagiosité que le variant Delta, déjà plus contagieux que la souche découverte à Wuhan en décembre 2019.

Il présente un nombre de mutations inhabituellement élevé et pourrait être très transmissible. 

Les symptômes

Selon le Dr Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale d’Afrique du Sud, pays où le plus de cas ont été enregistrés, ce variant ne provoquerait que de légers symptômes. Elle a toutefois évoqué une importante fatigue pour les personnes touchées.

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Selon elle, les muscles des malades sont “endoloris”, et la fatigue dure un à deux jours. “Nous avons aussi vu une enfant de six ans avec une température élevée, et un pouls élevé”, a-t-elle également constaté. “Mais deux jours plus tard, elle allait beaucoup mieux.”

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En revanche, le Dr Angelique Coetzee n’a pas remarqué de perte de goût ou d’odorat, symptôme régulier des malades du Covid-19 depuis près de deux ans. Elle a également noté une “légère toux” chez certaines personnes touchées par le variant Omicron, mais a qualifié la maladie de “bénigne”, s’inquiétant toutefois des formes graves qui pourraient survenir chez les patients vulnérables.

Belgique, France, Allemagne

  • Huit cas “possibles” de contaminations au variant Omicron ont été détectés en France, a annoncé le ministère de la Santé, dimanche 28 novembre 2021.
  • Le virus a été détecté en Belgique -notamment une jeune femme arrivée le 11 novembre 2021 et testée le 22, venue d’Egypte et ayant transité par la Turquie, selon les autorités Belges.
  • Deux cas ont été confirmés en Allemagne chez des voyageurs arrivés d’Afrique du Sud à l’aéroport de Munich. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a lancé un appel pressant aux citoyens pour éviter un confinement en limitant volontairement les contacts.

Face au risque de propagation du variant Omicron, les restrictions de voyage pour les ressortissants des pays d’Afrique australe se multiplient, malgré l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à ce que « les frontières restent ouvertes »

Le Luxembourg prend des mesures

Pays de l’Afrique australe à destination du Grand-Duché de Luxembourg

Le gouvernement au Luxembourg a pris de nouvelles mesures sanitaires complémentaires applicables jusqu’au 14 janvier 2022 inclus, pour tout déplacement en provenance de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie, et du Zimbabwe à destination du Grand-Duché de Luxembourg.

Toute personne ayant séjourné en Afrique du Sud, au Botswana, en Eswatini, au Lesotho, au Mozambique, en Namibie ou au Zimbabwe dans les 14 jours précédant son arrivée sur le territoire luxembourgeois doit se soumettre dans les plus brefs délais à un test Covid-19 indiquant au laboratoire d’analyses médicales qu’il a séjourné dans un ou plusieurs de ces pays.

Cette obligation s’applique à toute personne ayant séjourné dans un des pays précités dans les 14 jours précédant son arrivée, indépendamment de la durée du séjour dans un de ces pays et au Luxembourg, et indépendamment de son moyen de transport pour se rendre au Grand-Duché.

Les concernées sont dans l’obligation de déclarer leur présence à l’Inspection sanitaire (par courriel : [email protected] ou par téléphone : 247-65533) qui assure un suivi et un traçage renforcé.

Par dérogation, cette nouvelle obligation de test et de quarantaine ne s’applique pas aux passagers en transit.

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