Chaque année, c’est la même rengaine : dès que l’automne pointe le bout de son nez et jusqu’à la fin de l’hiver, les maladies saisonnières refont surface. Cependant cette année ces maladies ont un certain retard. Nez qui coule, éternuements, maux de gorge, quintes de toux, et fatigue générale… si vous n’êtes pas concernés par ces symptômes, vous connaissez probablement une personne de votre entourage qui a contracté un des virus traditionnels de l’hiver. En cause ?

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Le relâchement des gestes barrières en cause

L’an dernier, de nombreuses personnes y avaient échappé. Dans une période comprise entre la rentrée et le second confinement, le port du masque, la désinfection des mains et le respect de la distanciation sociale étaient encore les règles. Et tous ces gestes étaient fortement respectés et les contaminations avaient fortement baissé. Ce qui n’est plus forcément le cas pour ce printemps.

En effet, l’abandon du masque et la faible stimulation immunitaire ne seraient pas étrangers au retour de ces maladies hivernales telles que la grippe, la gastro-entérite mais également la bronchiolite. Cette augmentation subite s’explique notamment par le relâchement des gestes barrières.Ce dernier favorise les contacts et donc la transmission des virus.

Depuis le retour des élèves en classe après les vacances de février et depuis le 14 mars, date à laquelle le gouvernement a annoncé la fin du port du masque obligatoire, les virus se transmettent plus facilement.

De ce fait le système immunitaire est plus sensible car il a été moins stimulé. L’immunité contre ces virus a aussi décliné, favorisant ce rebond, actuellement observé partout dans la Grande Région. “La reprise de la vie sociale, le relâchement des gestes barrières associés à la circulation sur le territoire du virus de la bronchiolite et possiblement, prochainement du virus de la grippe font craindre des épidémies saisonnières de plus grande intensité cette année” affirme l’ARS Grand Est.

Les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés

Concernant le symptômes grippaux, on relate au sein de la Grande Région une augmentation des passages aux urgences, pour tous âges confondus. Cependant, plus de la moitié des passages correspondent à des enfants de moins de 15 ans. Il en est de même pour la gastro-entérite aiguë, les laboratoires de virologie des CHU de Strasbourg et de Nancy affirment qu’actuellement ce virus entérique circule à un niveau élevé. La moitié des cas relatés aux urgences concernent des enfants âgés de moins de 5 ans.

Les enfants nés après mars 2020

La bronchiolite fait également partie des épidémies hivernales actuellement en circulation. Bien que cette circulation soit stable dans la région, l’Agence Régionale de Santé du Grand Est, met en garde les parents d’enfants nés après mars 2020 car ils n’ont pas pu développer de défenses immunitaires naturelles vis-à-vis de la bronchiolite.

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