Au début de ce XXIème siècle, l’âge moyen des mamans se présentant pour un premier accouchement était de 29 ans. En deux décennies, la date a été repoussée de 2 ans. Et c’est ainsi, selon Eurostat, à 31,3 ans que les Luxembourgeoises donnent naissance pour la première fois.
Le “recul” de cet âge est d’ailleurs une constante enregistrée dans la totalité des Etats occidentaux, européens en particulier. Reste qu’au sein de l’Union, la première maternité est arrivée à l’âge de 29,7 ans en moyenne pour l’ensemble des mamans. Un chiffre augmenté, lui, d’un an juste sur la dernière décennie.
Les “primo-mamans” du Grand-Duché 🇱🇺 seraient ainsi sur le podium européen des parturientes “les plus vieilles”. Un titre seulement contesté par leurs homologues espagnoles 🇪🇸 et italiennes 🇮🇹 (31,6 ans). La place suivante revenant aux Irlandaises 🇮🇪 (31,2 ans).

Un confienement “caliente”… ou pas

Au bas de l’échelle européenne, on trouve les femmes du centre et de l’Est de l’Union. Même si dans ces Etats aussi l’arrivée du premier enfant tend à être retardé, la Bulgarie reste la plus précoce. La première maternité y a lieu généralement à l’âge de 26,5 ans 🇧🇬; contre 27,1 ans en Roumanie 🇷🇴 et 27,3 ans en Slovaquie 🇸🇰.
Reste qu’au-delà de l’âge, sur la question de la maternalité, l’Europe ne renouvelle plus naturellement ses générations. Le taux de fécondité de 2,1 naissance/femme est loin d’être atteint. Selon les dernières estimations (2021), on serait plus proche de 1,53 enfant/femme.

Mais sur ce point la tendance est loin d'être uniforme parmi les 27. Ainsi, la natalité serait repartie à la hausse dans des pays en 2021 comme la France (1,84), les Pays-Bas (1,62), la Belgique (1,60), l'Allemagne (1,58) ou l'Italie. (1.25).
Certains démographes estiment cependant qu'il peut s'agir là d'un effet post-covid. Entendez que le confinement a permis à des couples d'être plus "entreprenants". Visiblement, Espagne (1,19 enfant/femme) et Malte (1,13) ont vécu une pandémie moins caliente...  Le Luxembourg, lui, avait vu le nombre de naissances repartir à la hausse en 2021 (avec 6.690 bébés accueillis, soit 2% de plus qu'en 2020). On verra si les chiffres 2022 confirme cet essor essentiellement porté par des familles non-Luxembourgeoises.

 

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