“État d’épuisement mental, physique et émotionnel grave qui touche l’être humain. Il survient après de longs mois, ou années, d’exposition à des situations de stress intense”. Voilà la définition faite par l’ITM (inspection du Travail et des Mines) du Burn-out.

 En 2010, une étude menée au Luxembourg par TNS-Ilres relevait que plus de 53% des salariés souffraient de stress “négatif” au travail et qu’un employé sur cinq se sentait proche de l’épuisement. C’est pourquoi, fin janvier 2014, nous avons réalisé un sondage sur le site afin de savoir comment se sentaient les travailleurs frontaliers du Luxembourg, vis-à-vis de ce phénomène.

30% des frontaliers se disent proche d’un burn-out

18% des personnes ayant participé à notre sondage avouent avoir déjà fait un burn-out durant leur carrière professionnelle et 12% sont en plein dedans. Une grande part des travailleurs au Luxembourg ont visiblement tendance à trop tirer sur la corde, puisqu’ils sont tout de même 30% à considérer qu’ils ne sont pas loin de craquer.

Les phénomènes les plus souvent ressentis par les frontaliers sont les suivants : épuisement physique, intellectuel, douleurs physiques (cervicales, dos, ulcère, etc.), nervosité, stress ou encore perte d’enthousiasme pour son travail (8% chacun). De nombreux travailleurs disent aussi avoir du mal à se concentrer (7%), souffrent d’insomnies (7%) ou ont des pertes de mémoire (6%).

Si 26% des personnes ayant participé au sondage disent ne jamais avoir fait de burn-out, 15% connaissent des proches qui en ont fait un.

À savoir que ce phénomène touche généralement des personnes sans aucun antécédent psychique, mais peut avoir de graves conséquences, puisque la personne touchée, va mettre du temps pour se remettre et peut même garder des séquelles. Alors, si vous êtes concernés par ces symptômes, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.