L’expérience et les connaissances acquises grâce au Master de la SHU ont permis à Gérald de travailler plus étroitement avec sa direction générale. 

C’est autant par hasard que par opiniâtreté que Gérald, frontalier français travaillant pour une banque de la place, a découvert la Sacred Heart University (SHU) du Luxembourg. Une conférence, la bonne personne au bon endroit au bon moment, un timing idéal, et la machine était lancée.

Convaincu par le pragmatisme des formations, l’emplacement de l’école et surtout son accréditation (AACSB), il entame, il y a huit ans, un Master dans le management qu’il valide en deux ans. A 43 ans aujourd’hui, il retient ce passage comme « l’une des expériences les plus enrichissantes » de sa vie. Entretien.

Gérald, vous nourrissiez depuis longtemps l’ambition de reprendre vos études pendant votre carrière professionnelle.

“J’ai toujours été un adepte du Life Long Learning et de l’environnement international. Depuis que j’ai obtenu mon Master de commerce en 1998, qui m’a permis de partir en Ecosse et en Allemagne via le programme Erasmus, j’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’idée de reprendre des études au cours de ma carrière. Je voyais cela comme un marqueur de la moitié de ma vie professionnelle et surtout comme une opportunité de mettre mes connaissances à jour.”

Comment avez-vous découvert la Sacred Heart University ?

“J’avais, dans un premier temps, contacté des écoles parisiennes et londoniennes de renom. En raison de contraintes logistiques, je n’ai pas donné de suite. Elles imposaient de se rendre plusieurs jours d’affilée à l’étranger, tout en empiétant sur mes horaires de bureau. Cela a été rédhibitoire.
Un jour, j’ai assisté à une conférence au Luxembourg, donnée par un DRH d’une grande banque américaine de la place. A l’issue de son intervention, je suis allé le rencontrer en lui expliquant mon projet. Il m’a alors orienté vers la Sacred Heart University (SHU).”

L’accréditation de l’école, entre autres, a constitué un argument majeur.

“Plusieurs critères ont fini de me convaincre. Déjà, elle possède l’accréditation AACSB, reconnue mondialement, qui peut être fièrement présentée à l’étranger. Ensuite, l’emplacement de l’école, au Kirchberg, a clairement pesé dans la balance lui aussi. Depuis mon lieu de travail, il me fallait une dizaine de minutes pour m’y rendre. Par ailleurs, c’est un enseignement très pragmatique. Les notions théoriques abordées pendant la formation peuvent être mises en application immédiatement.”

 
Très enrichissant humainement et en termes de connaissances

En tant que frontalier, le rythme travail-cours du soir n’a-t-il pas été trop contraignant ?

“La SHU accorde un délai de cinq années pour valider le cursus. En ce qui me concerne, je l’ai complété en deux ans, entre 2011 et 2013. La masse de travail est non négligeable, il ne faut pas s’imaginer qu’on s’engage dans cette voie avec les mains dans les poches, loin s’en faut. C’est un rythme très exigeant, très intensif qu’il faut pouvoir suivre assidûment. Il est nécessaire d’être très à l’aise dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée pour pouvoir se dégager du temps libre. Généralement, la plage horaire était de 18h30 à 21h30, à raison de deux ou trois soirs par semaine. Mais parfois, quand des professeurs américains se déplaçaient au Luxembourg pendant deux semaines, les cours étaient même donnés le samedi. J’insiste sur le fait que c’est un projet qui se construit avec le soutien de son/sa partenaire. En l’occurrence, ma vie de famille était stable, mes enfants assez autonomes. Le choix du moment est vraiment crucial.”

Vous louez le pragmatisme des cursus tout comme la diversité des profils de travailleurs qui assistent aux cours.

“Au-delà des connaissances emmagasinées, la richesse du Master réside en ce que les classes sont composées de profils hétérogènes. Les cours sont donnés en petit comité par des professeurs doctorants, passionnés et experts dans leur domaine, ce qui permet de tirer la quintessence des informations. S’y côtoyaient des professionnels de l’immobilier, de la finance, des ingénieurs aéronautiques etc. Tous possédaient un background professionnel déjà riche ce qui donnait lieu à des débats très constructifs. Quand une problématique était exposée, chacun l’interprétait avec sa propre expérience et ses propres perspectives. Il faut aussi noter le côté cosmopolite des assemblées. Il est arrivé que des sessions de cours soient données à des participants de 15 nationalités différentes. Des Américains, des Brésiliens, des Italiens, des Roumains, des Espagnols, des Chinois… C’est également très enrichissant culturellement et humainement.”


Je connais des personnes qui ont décroché de très beaux postes par la suite

Ces « étudiants » n’étaient pas que des camarades de circonstances puisque vous avez gardé contact avec certains d’entre eux.

“Il existe un réseau des anciens élèves. La SHU prend l’initiative d’organiser des événements pour qu’ils se rencontrent à nouveau. Nous avons par exemple, a posteriori de la formation, été visiter la Bourse du Luxembourg, le Palais grand-ducal, le Freeport etc. On se retrouve aussi pour des drinks dans le Grund tous les mois. Personnellement, j’ai gardé le contact avec une poignée de personnes qui ont étudié en même temps que moi. Nous nous rejoignons régulièrement pour des déjeuners sur le temps de midi.”

Est-ce que des portes se sont ouvertes après que vous ayez validé ce diplôme ?

“Une fois effectué le fameux lancer du chapeau, vous constatez que votre vision s’est élargie. Un tel diplôme pourrait clairement être utile à des entrepreneurs ou à ceux qui ont des velléités d’entreprendre. Pour ma part, il m’a permis de travailler en relation plus étroite avec ma direction générale. Je connais également d’autres salariés qui ont décroché de très beaux postes avec une attestation SHU. A noter aussi, chose très positive, que les portes de l’université restent ouvertes aux anciens élèves. Cela signifie que si demain, je souhaite m’inscrire à un cours sur l’intelligence artificielle, par exemple, je peux. L’offre des cours s’étoffe également au gré des années et de l’évolution du monde et du Grand-Duché.”

Huit années plus tard, vous avez eu le temps de tirer un bilan de ce passage. Qu’en retenez-vous ?

“Avec le recul, je peux affirmer que cela fait partie des expériences les enrichissantes qui m’aient été offertes, au contact de très belles personnes issues d’horizons très divers.
Je la recommande vivement à toutes celles et ceux qui sont motivés. J’appuie toutefois sur le fait que le moment choisi est un facteur clé de réussite et d’épanouissement et sur le fait que la quantité de travail à fournir est substantielle.
Si d’aventure, certains souhaiteraient entendre le témoignage authentique, je suis tout à fait enclin à les rencontrer ! Par ailleurs, n’hésitez surtout pas non plus à contacter la Sacred Heart University directement. Ils sont très disponibles et permettent même aux personnes intéressées de participer à des sessions de cours pour se rendre compte de ce que peut être un MBA. “

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Publirédactionnel réalisé par la Sacred Heart University 

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