Au château de Senningen, les réunions et les visiteurs se succèdent depuis le 11 octobre. Ce vendredi, devant le formateur du prochain gouvernement Luc Frieden et les représentants des 2 partis devant former la future coalition (CSV et DP), sont attendus les représentants de l’Adem et de la Croix Rouge luxembourgeoise et Caritas.

Des rencontres à l’accent social donc. Logique d’ailleurs car, à l’heure de lister ces 12 thématiques de travail, Chrétiens-sociaux et Libéraux avaient mis en n°1 la question de la “lutte contre la pauvreté”.

Jeudi, c’est d’économie dont il a été question. Au terme de la journée, nombre de participants des deux clans reconnaissaient n’avoir fait qu’écouter, entendre l’évaluation de la situation du Grand-Duché du point de vue des analystes du Statec, de lInspection générale des finances, du Trésor, des voix de la Caisse nationale de santé ou de la Commission de surveillance du secteur financier sur l’état de santé de la Place financière.

Revendications au menu

Avant même toute discussion politique sur le programme 2023-2028, Luc Frieden souhaite disposer d’un état des lieux clair, précis, sans aucune zone d’ombre.

Et déjà, une autre “réunion diagnostic” se précise, pour lundi cette fois. Là, aux chiffres devraient succéder les revendications. En effet, autour de la table, sont notamment attendus les trois syndicats nationaux CGFP, LCGB et CGFP (tiens, pas l’ALEBA ?) mais aussi le patronat luxembourgeois.

Nul doute que l’Union des entreprises luxembourgeoises et les autres invités discuteront emploi, fiscalité (des particuliers et des entreprises), index ou encore attractivité du pays. Nul doute que les revendications présentées alors seront contradictoires…

Sachant qu’un regard particulier sera sous doute porté sur les deux secteurs en crise du moment : construction et immobilier.

 

Suivez-nous aussi sur Instagram