🇩🇪Allemagne, 🇨🇭Suisse, 🇬🇧Angleterre y sont déjà passé. Les cimetières de 🇧🇪Bruxelles aussi et maintenant c’est la Wallonie qui gratte à la porte. Á son tour, la Région frontalière pourrait autoriser qu’une même sépulture puisse accueillir hommes et animaux de compagnie. Nestor et son maître, Minouche et sa maîtresse à la vie, à la mort !

Côté belge, la cause semble entendue : il sera bientôt possible que 🐶chien, chat😿, canari🐦  et autres puissent faire tombe commune avec leur propriétaire. Deux conditions à cela : que le maître soit décédé après l’animal (pas question d’euthanasier) et que le “meilleur ami de l’homme” ait été préalablement incinéré.

Le ministre wallon en charge des cimetières et sépultures a confirmé que cette dernière volonté trouvera prochainement un cadre légal. Un décret viendra ainsi « consacrer légalement une pratique déjà largement tolérée », souligne Christophe Collignon.

En faire expressément la demande

Si l’adoption du texte ne tombe pas sur un os, tout devrait être clarifié et voté d’ici l’automne 2024.

Et déjà se pose la question des animaux qui pourront venir accompagner celui ou celle qui les a aimés vers l’éternité. Une 🐐chèvre, un 🐴cheval, un 🐍reptile ont-ils leur place ici-bas ? Qui des bêtes “de compagnie”, “d’élevage” ou “sauvages” pourra ainsi reposer en paix six pieds sous terre dans un cimetière ?

Selon les autorités, tout dépendra de la taille de l’urne contenant les cendres de l’animal plutôt que de son “type”. Cette urne à placer dans la sépulture devant avoir un volume qui ne puisse pas contraindre à retirer une urne ou un cercueil déjà enterré.

De même, pour traverser les siècles et les siècles auprès de son animal favori, il faudra en faire expressément la demande. L’idéal étant de le stipuler dans son testament. Pas question de laisser la famille endeuillée tenter de trancher cette question.

Actuellement, la question n’est pas soulevée au 🇱🇺Luxembourg. Si une pétition publique réclame la création d’une Caisse maladie pour animaux domestique (pour faire baisser le poids financier des soins), nulle demande de partage des tombes entre toutous, minous et propriétaires n’a émergé.

Par contre, la commune de Wiltz a décidé d’ouvrir le premier cimetière animalier du Grand-Duché. Pour un pays qui compterait de l’ordre de 80.000 chiens et chats, l’idée ne devrait pas manquer d’être reprise ailleurs.

En 🇫🇷France, un député avait déposé un projet de loi en décembre 2022 ouvrant la possibilité d’être inhumé avec son animal de compagnie. Depuis le dossier semble avancer à la vitesse de l’escargot, aucune adoption en vue.

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