Elles grimpent, elles grimpent les e-voitures. Insignifiante encore en 2020, voilà que leur part de marché du neuf approche de la parité avec les “vieilles” motorisations thermiques. Même si diesel et essence ont encore pesé pour 57% des achats, l’élan n’y est plus…

Au terme d’une troisième année morose, le marché automobile a ainsi été sensible à l’électromobilité comme jamais. Il est vrai que les encouragements pleuvent de toute part. Aide à l’achat par ici (jusqu’à 8 000 €), bonus pour l’installation d’une borne de recharge à domicile ou dans l’entreprise : l’aubaine attire le chaland.

Sans parler de l’effet dissuasif qui s’applique déjà du fait de l’annonce que plus aucun véhicule thermique ne pourra être mis en circulation à l’horizon 2035. C’est loin et demain à la fois… Certains acheteurs anticipent et changent de motorisation.

🇫🇷 Le même phénomène a été observé en France l’an passé. Ainsi, 220 000 véhicules full electric ont été immatriculés l’an passé (contre 172 000 en 2021). Nouveau record !

🇩🇪 Côté Allemagne, décembre 2022 a marqué un tournant historique : pour la première fois, ce mois a été dominé par la vente de plus de modèles hybrides ou rechargeables que thermiques. Du 55-45%.

🇧🇪 En Belgique, 1 habitant sur 10 a déjà franchi le pas. Mais les observateurs constatent des freins dans la société, et particulièrement par les conducteurs de 55 ans et plus. Ces derniers sont peu enclins à changer leurs habitudes, et le coût encore élevé à l'achat freine bien des ardeurs.

🇱🇺 Au Luxembourg, un des facteurs d’encouragement à l’achat pourrait être les distances réduites de parcours. Tout comme le fort maillage en équipement de recharges sur le pays constitue un élément positif pour qui hésite à se lancer.

Comparatifs des carburants, circulation, parkings dans la capitale à consulter dans notre rubrique TRAFIC

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