Non, ce ne sont pas les Français qui mangent le plus de pain au monde. Ce sont les Turques. Par contre, dans l’Hexagone, on a un faible pour la baguette. Au point d’ailleurs que l’UNESCO vient de faire rentrer ladite baguette au Patrimoine immatériel mondial. A l’image de la procession d’Echternech pour le Grand-Duché.

Chaque année, la France dévore ainsi près de six milliards de baguettes. Matin, midi, soir ! Mais, sans doute sans le savoir, à l’heure du déjeuner en cantine les collégiens mosellans ont eux droit à un pain particulier : la “baguette Moselle”. Un produit au son, riche en fibres, à fermentation lente et bien plus digeste que l’habituelle “baguette de Paris”. Un choix du Conseil départemental qui veille sur les 3,5 millions de repas servis dur le département.

Et si les 90 collèges savourent cette baguette conçue par le forbachois Jérôme Schwalbach (meilleur ouvrier de France), c’est parce que les boulangers locaux ont accepté de la produire. La malaxer et la cuire selon la recette établie.

De quoi leur assurer une production et une vente de 500.000 baguettes par année scolaire. Sans parler de celles que les artisans labellisés Qualité MOSL proposent à leur clientèle.

Mais le Département a l'intention de passer à la vitesse supérieure. Non seulement en proposant aux collectivité (en charge des crèches, écoles maternelles et primaires) d'adopter cette baguette mais aussi la Région Grand Est pour les lycées situés "en 57".

Et pour que le succès soit encore plus au rendez-vous des kits promo viennent d'être distribués aux boulangers-partenaires, évidemment aux couleurs de "Baguette Moselle". Panneaux, affiches, sacs à pain et autres tabliers distincts devraient taper à l'oeil des clients pour les orienter vers ce produit. Une baguette bonne et... "juste".

En effet, le tarif a été négocié pour assurer un revenu correct à ses producteurs. En cette période où les coûts des matières premières et de l'énergie ont sérieusement augmenté, il fallait saluer le geste.

Alors, allez-vous croquer et craquer ?

A lire> Le bio prend (doucement) la clé des champs au Luxembourg

 

Suivez-nous sur INSTAGRAM