La précarisation de l’emploi voit le nombre d’employés en intérim gonfler au Luxembourg. Au gré des saisons, le nombre de personnes concernées peut largement dépasser les 10 000 hommes et femmes. Mais rares sont ces actifs qui sollicitent des aides auprès de la Caisse pour l’avenir des enfants (CAE).

Pourtant, au même titre que tout affilié à la Sécurité sociale luxembourgeoise, les personnels en intérim peuvent prétendre à bénéficier d’allocations familiales. Seulement, le droit est strict : il faut que l’affiliation à la CNS soit « continue ».

Dans le cas des intérimaires, cela signifie qu’ils doivent avoir travaillé au moins la moitié du mois + 1 jour. Soit 16 jours pour un mois de 31. Une mesure valant pour tous les types d’emploi, de la construction à la restauration en passant par le commerce (les 3 principaux secteurs concernés par l’intérim au Grand-Duché).

Augmenté au 1er janvier

A cette condition, la personne (résidente ou frontalière) peut faire valoir ses droits auprès de la CAE. Et cela que ce soit pour l’allocation familiale de base ou l’allocation de rentrée scolaire par exemple.

Avec le passage à la nouvelle année, le gouvernement luxembourgeois a révisé le montant des paramètres sociaux. Tous ont augmenté, compris les prestations familiales.

En 2021, au total,  198 000 enfants ont profité des aides accordées au titre des allocations familiales versées par le Luxembourg. Soit un coût dépassant le milliard d'euros.

Fin 2022, les députés ont adopté une nouvelle mouture de la loi permettant une égalité renforcée des droits pour les enfants de résidents et frontaliers. 3 000 enfants de plus (et leur famille donc) devraient bénéficier de cette réforme dès cette année.

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