Luxembourg : 9e pays le plus taxé !
Publié
par
CaptainListe
le 10/12/2014 à 12:12
D’après le nouveau rapport de l’OCDE, la pression fiscale et les recettes collectées dans les économies avancées atteignent des niveaux historiquement élevés, même supérieurs à ceux observés avant la crise financière mondiale.
Au Luxembourg, le fardeau fiscal a aussi augmenté, passant de 38,5% à 39,3% en 2013. À titre de comparaison, en moyenne dans l’OCDE, les chiffres sont passés de 33,7% à 34,1%. Le Luxembourg se classe ainsi au 9e rang sur les 34 pays membres, en termes de taxe par rapport au PIB.
France et Belgique parmi les pays les plus taxés
C’est le Danemark qui affiche le taux le plus élevé de prélèvements obligatoires (48,6% du PIB en 2013), suivi de la France (45,0%) et de la Belgique (44,6%). À l’autre extrémité du classement, on retrouve le Mexique (19,7%), le Chili (20,2%), la Corée du Sud (24,3%) et les Etats-Unis (25,4%).
Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique fiscale de l’OCDE, a toutefois souligné les limites de l’exercice de comparaison, faisant remarquer que la fiscalité relevait aussi de “la culture de chaque pays”.
Hausse des impôts et TVA
Selon l’OCDE, cette progression de la charge fiscale est le résultat de “plusieurs facteurs”. Près de la moitié de l’augmentation est attribuable aux impôts sur les revenus des personnes physiques et sur les bénéfices des sociétés : “de nombreux pays ont relevé les taux et/ou élargi les bases d’imposition”.
Le rapport met aussi en avant une tendance commune : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt qui a fortement augmenté dans de nombreux pays, avec un niveau record de 19,1 % en janvier 2014, contre 17,6 % en janvier 2009 dans l’OCDE. Cela dit, cela ne concerne pas le Luxembourg, puisqu’il n’a pas changé son taux normal de TVA depuis 1992. Cette situation va changer dès 2015, puisque le taux de TVA va augmenter de deux points au Grand-Duché.
Plus d’informations sur le site de l’OCDE
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UB4211
Et le plus grave n'est pas là !!!
Impôt des sociétés : l'impôt minimum frappe également les petites PME et les entrepises naissantes qui essayent de passer le cap souvent fatidique des 3 premières années. Aucune politique de soutien pour ces dernières et de plantureuses subventions pour les grandes multinationales. On rappelera que seules les PME paient des impôts et des charges sociales en respectant scrupuleusement les "règles".
TVA : l'impôt des sociétés ne représente que 25% des recettes totales de l'Etat. La tendance globale dans l'OCDE est une baisse pour une augmentation croissante de la TVA qui finira par dépasser le pourcentage de la fiscalité directe sur les entreprises. En clair, le consommateur final paiera de plus en plus la note par rapport aux entreprises. Ceci signifie que les plus bas revenus seront confirmés dans leur rôle de vache à lait de l'état.
Conclusion : la fiscalité n'a jamais aussi été agressive et confiscatoire à l'égard des plus bas revenus au profit d'un état qui refuse de revoir son train de vie et qui invente des passes-droits fiscaux aux grandes multinationales cotées en bourse. Le citoyen paie les impôt que les grandes multinationales ne paient pas. Les PME contribuent à la richesse de l'état, pendant que les multinationales cotées en bourse inventent les "working poors", paient leurs impôts et leurs charges sociales dans le pays de leur choix et se jouent des règles écologiques. Les multinationales cotées en bourse sèment la destruction et la désolation après s'être assuré de la docilité des politiques qu'ils corrompent, surtout au niveau européen !