Ces derniers mois, les radars ont « ramassé » en France. 60 % des boîtiers de l’Hexagone avaient été tagués, vandalisés ou détruits début 2019 selon les dires du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Mi-février, plus aucun n’était d’ailleurs fonctionnel dans le Nord mosellan.

Récemment, le Républicain Lorrain confiait que la préfecture de Metz se refusait à préciser le nombre de radars endommagés dans le département frontalier.

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Qu’importe, les autorités ne comptent pas en rester là. D’ici la fin de l’année, elles vont même installer 2.000 radars tourelles le long des routes. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, l’a dévoilé dimanche 2 juin au micro du Grand Jury de RTL.

Plus précisément, 2.000 exemplaires vont fleurir sur le bas côté mais seulement 400 flasheront, les autres étant des leurres à effet dissuasif.

Plusieurs villes en France, parmi lesquelles Thionville, sont déjà en phase de test, histoire d’être rôdés pour les grands départs d’été.

D’après les sites automobiles, en 2020, ils seront 6.000 dont 1.200, qui seront régulièrement déplacés, à pouvoir déterminer une infraction.

Jusqu’à 32 véhicules en même temps

Ces « super-radars », les « Mesta Fusion », qui devraient progressivement remplacer les boîtiers classiques, se caractérisent par des « compétences » bien plus étoffées que celles de leurs prédécesseurs.

Ils culminent tout d’abord à quatre mètres de haut pour éviter les dégradations et sont capable de prendre simultanément en compte 32 véhicules dispersés sur huit voies.

Les flashs, jusqu’à 100 mètres, ne portent plus seulement sur les excès de vitesse mais également sur les feux rouges grillés, sur l’usage du téléphone au volant, sur le franchissement des lignes continues ou encore sur un dépassement par la droite.

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