En cette époque de pollution et d’urgence écologique, les particules fines sont chaque année responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes. Selon les endroits du globe, l’air est plus ou moins chargé en particules. Qu’en est-il par chez nous ?

Au Luxembourg, l’air est plutôt bon, d’après le dernier rapport du fabricant de filtre suisse, IQAir, qui a calculé le taux moyen de particules fines (PM 2.5) dans trois villes du pays en 2018.

Pour établir une classification, IQAir s’est basé sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui préconise un taux moyen annuel d’exposition de 10 µg/m³. La société a ensuite déterminé une échelle de qualité comprenant 6 valeurs allant de « Bonne » à « Dangereuse ».

C’est à l’aide de données gouvernementales publiques et d’autres récupérées auprès de particuliers et organisations disposant de ses produits qu’elle a pu publier ses mesures.

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Qualité « moyenne » en France et en Belgique

De manière générale, l’air du Grand-Duché du Luxembourg est « bon » et présente peu ou pas de risque, la moyenne annuelle dévoilée par IQAir étant de 11,2 µg/m³.

Ses trois voisins obtiennent la note « Moyenne », la Belgique étant légèrement plus polluée (13,5 µg/m³) que la France (13,5 µg/m³) et l’Allemagne (13,1 µg/m³).

Plus précisément, l’endroit où l’air est le plus nocif au pays est Esch-sur-Alzette où le taux de particule moyen atteignait 11,3 µg/m³.

Les mois d’octobre (16,1 µg/m³) et ceux de février et mars (14,3 µg/m³ pour les deux) ont été les plus mauvais. Durant six mois de l’année, en revanche, les taux constatés se sont avérés inférieurs aux recommandations de l’OMS.

Dans la capitale, le taux de particules fines calculé en 2018 (11,2 µg/m³) a régressé par rapport à l’année précédente (12,7 µg/m³). Le mois de février a été le plus moyen (17,9 µg/m³), celui d’août le meilleur (7,2 µg/m³), ce dernier étant le mois des vacances estivales par excellence.

Thionville presque dans les normes, comme Nancy. Mais Habay, plutôt bon…

Le dernier bilan local concerne Junglister avec une moyenne annuelle très bonne de 8,5 µg/m³. C’est toutefois dans cette même ville que le taux de particules le plus élevé a été relevé, là-aussi, au mois de février (18,9 µg/m³).

Côté belge, en se concentrant sur les villes wallonnes listées, celle de Habay apparaît comme la mieux classée avec une moyenne annuelle de 8,4 µg/m³. Un résultat très positif bien qu’il soit moins bon qu’en 2017 (7,8 µg/m³).

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En France, dans le Grand Est, et plus précisément le long de la frontière, Thionville se rapproche de la moyenne de de l’OMS avec 10,6 µg/m³ constatés en 2018.

En outre, il vaut mieux respirer à Nancy (10,9 µg/m³) qu’à Forbach (12,2 µg/m³), Lunéville (12,2 µg/m³) ou Metz (12,5 µg/m³).

Outre-Rhin, Sarrebruck affiche une moyenne correcte (11,8 µg/m³), mieux que celle de Trèves (12,8 µg/m³).

Les données complètes