13,7 % des retraités belges menacés de pauvreté

L’institut a pu déterminer quelle proportion d’entre eux se retrouvait en situation de pauvreté à l’issue de leur carrière professionnelle.

Ils ont beau avoir travaillé une bonne partie de leur vie, les retraités ne sont pas logés à la même enseigne selon qu’ils soient citoyens bulgares, anglais, espagnol ou français.

Dans certains pays de l’Union, beaucoup d’entre eux se retrouvent même à tirer le diable par la queue une fois sans emploi.

Eurostat a récemment établi un parallèle entre la proportion de retraités menacés de pauvreté dans les pays européens en 2017. En moyenne, 14,2 % d’entre eux étaient menacés de pauvreté à l’issue de leur carrière professionnelle.

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A noter que pour établir d’une menace de pauvreté, l’institut de la statistique s’est basé sur le revenu médian des retraités : dès lors qu’ils touchent un montant, après transferts sociaux, inférieur à 60 % de ce revenu médian, ils sont classés en situation de risque.

Français et Luxembourgeois du bon côté de la courbe

Ainsi, il en ressort que les mieux lotis de cette catégorie de la population sont les Français. Ces derniers n’étaient « que » 7 % à se trouver en situation de risque, le taux le plus faible de l’UE 28.

Slovaques, Danois et Hongrois étaient également dans le peloton de tête, juste devant le Luxembourg : au pays, ce sont 9,3 % des anciens travailleurs qui étaient menacés de pauvreté.

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A peu près au milieu de ce classement des risques, on retrouve les Belges (13,7 %) tandis que la proportion grimpe encore un peu plus du côté de l’Allemagne : là-bas, ils étaient presque un sur cinq à être au ras des pâquerettes (17,5 %).

Un chiffre élevé mais sans commune mesure toutefois avec le pourcentage relevé en Estonie, pays le « plus à risque » pour les retraités : près de la moitié était en effet en posture délicate au moment de la retraite (46,1 %).