Dans son communiqué reprenant les résultats de l’étude, l’Administration de l’environnement n’a noté “aucun dépassement de la valeur limite de 40 µg/m3“. Au contraire, les moyennes annuelles de dioxyde d’azote ont encore baissé par rapport à l’année précédente. Un fait qui selon eux, s’explique entre autres par “le maintien des mesures de télétravail en 2021, mais aussi par un temps généralement favorable à la dispersion des polluants atmosphériques“.

Les moyennes annuelles en 2020 avaient déjà fortement baissé, en raison des mesures de confinement pour la lutte contre la propagation du covid-19. Selon le communiqué : “Tous les hotspots observés en 2018 et 2019 respectent la valeur limite depuis 2020″.

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L’hiver moins favorable

Le communiqué de l’Administration de l’environnement précise en outre que les concentrations de dioxyde d’azote sont légèrement plus élevées durant les mois d’hiver « en raison de l’apport supplémentaire des émissions des installations de chauffage ». Par ailleurs, les conditions météorologiques de cette saison « favorisent les périodes d’inversion de températures » qui empêchent donc l’évacuation des polluants atmosphériques.

En été, au contraire, un meilleur mélange de l’air ainsi que « des réactions de dégradations photochimiques par l’ozone entraînent une diminution des concentrations ». En effet, le niveau bas observé pendant la période de fin juillet à fin août peut être expliqué par le fait d’être en pleine période de vacances avec une baisse générale du trafic routier.

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De nouveaux emplacements supplémentaires

L’Administration de l’environnement a ajouté neuf emplacements supplémentaires sur le territoire de la Ville de Luxembourg, de la Ville d’Esch-sur-Alzette, de la Ville de Remich et de la commune de Beckerich.

De plus, les communes de Lenningen, Rédange-sur-Attert, Steinfort et Weiler-la-Tour ont participé à la campagne pour la première fois en 2021.

Les échantillons sont collectés toutes les deux semaines à l’aide d’un équipement simple, celui des tubes à diffusion passive, afin de déterminer la concentration en dioxyde d’azote à des endroits précis.

L’échantillonnage passif consiste à exposer des tubes adsorbants à l’air libre pendant une durée fixée à environ 3 mètres de hauteur. Grâce simplement à la diffusion du polluant présent dans l’air, celui-ci va être piégé par l’échantillonneur. “Ces échantillons sont ensuite analysés en laboratoire par spectrophotométrie“.

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