La gestion de la crise Covid au Grand-Duché n’a pas fait l’unanimité. Le pays garde d’ailleurs encore le souvenir des manifestations et autres “Marches blanches” qui, fin 2021, ont mobilisé parfois au-delà de 2.000 participants. Anti-vax, anti-confinement, anti-… : le panel des opposants était vaste, et Amar Goudjil n’a jamais caché son scepticisme sur la gestion de l’épidémie.

C’est lui que l’on retrouve à l’origine de la pétition publique 2489. Avec une demande “inattendue” : «La mise en place d’une commission d’enquête pluridisciplinaire indépendante censée conclure sur la réalité sanitaire, statistique, scientifique et politique pour la période Covid-19 au Luxembourg». Une proposition signée déjà par 4.700 personnes.

Dans les mois à venir, il y a aura donc bien un débat public entre le pétitionnaire (par ailleurs trésorier de la section luxembourgeoise de European Forum for Vaccine Vigilance) et les représentants de la Chambre.

Des procédés de persuasion massive

Ce ne sera pas la première fois que la gestion de la crise Covid s’invite dans les sollicitations des particuliers à l’intention des parlementaires du Grand-Duché. En d’autres occasions, ils avaient été interpellés sur l’assouplissement du Covid-Check ou la gratuité des tests de dépistage pour les résidents.

On se souvient aussi du débat public introduit suite à une pétition sur l’arrêt de la vaccination “obligatoire” qui avait vu le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, s’exprimait contre les injections supposément protectrices à ses dires.

Cette fois, la pétition entend que des enquêteurs « indépendants et pluridisciplinaires » se penchent sur divers aspects de la crise Covid. Sa réalité médicale, les chiffres diffusées par les autorités, les bienfaits ou non de la campagne vaccinale (effets indésirables notamment).

« Pourquoi le Luxembourg, avant d'injecter massivement sa population, n'a pas effectué quelques analyses au préalable ? », interroge par exemple Amar Goudjil. Le pétitionnaire avait déjà, voici quelques mois, publié une "étude" sur l'électromagnétisme des personnes vaccinées au Luxembourg. Nul doute qu'il fera part de ses conclusions aux députés et ministres présents à l'occasion du débat public.

Au-delà de cet aspect médical, si commission d'enquête il y a, les pétitionnaires souhaitent qu'elle se penche sur les choix politiques instaurés. Un "état de crise" ou des restrictions (confinement, port du masque, limitation des événements publics) qui, selon les soutiens, n'étaient autres que du « conditionnement du psychisme humain (...) Ces mesures politiques et policières destinées à faire face à la situation pandémique n'étaient rien d'autres que des procédés de persuasion, tirées du champ des neurosciences sociales, destinées à orienter psychologiquement les individus vers la voie de la vaccination ».

 


Les trois prochains débats publics à la Chambre des députés auront lieu :

  1. 8 mars : Garantir et améliorer l'accès utile, rapide et équitable aux moyens de diagnostique d'imageries médicales (mammographie, coloscopie, IRM, densitométrie, scanner, etc.)
  2. 15 mars : Inscrire le droit de payer en espèces de manière illimitée dans la Constitution luxembourgeoise
  3. 26 avril : Abolition de la chasse en battue

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