Les maux que peut entraîner le diabète, chacun les sait : risque de crise cardiaque, d’AVC, lésions nerveuses, troubles de la vue… Mais qui connait les bienfaits du mariage sur cette maladie ? Car si on savait l’union conjugale bonne pour la santé mentale (si, si), voilà que Katherine Ford lui a trouvé une autre vertu insoupçonnée.

Ainsi, être unis pour le meilleur et pour le pire réduirait le risque de diabète. Et l’ex-doctorante de l’Université de Luxembourg aujourd’hui en poste à Ottawa, vient de le démontrer en s’appuyant sur une étude portant sur 3.335 adultes. Au final, les marié(e)s présentaient un taux de glycémie inférieur de O,21% par rapport aux célibataires.

L’étude a porté sur des seniors de plus de 50 ans; hommes et femmes qui ont été suivies pendant une décennie et ont fourni régulièrement des échantillons sanguins. Si les tests étaient initialement effectués pour mesurer l’impact du vieillissement sur la santé, Katherine Ford a croisé d’autres indicateurs pour étayer sa thèse.

Gare au divorce !

Selon la chercheuse, les avantages pour la santé d’un partenariat amoureux sont à ce point prononcés qu’ « identifier et traiter les obstacles entravant la formation d’unions parmi les adultes pourrait avoir des avantages ultérieurs sur leur état physique ». Bref, l’amour partagé éloignerait le danger sur cette population à risque de développer un diabète de type 2 !

A contrario, les recherches ont aussi mis en évidence que les personnes ayant vécu un divorce étaient plus susceptible de développer un pré-diabète. Rompre engendrerait ainsi l’hyperglycémie; le stress étant possiblement un des facteurs déclenchant du mauvais fonctionnement du pancréas.

Une double annonce qui n’a rien de bon pour le Luxembourg, pays où 5% de la population est déjà concernée par le diabète et qui détient le record de divorces sur la Grande-Région…

Même cause, autres effets

En 2003, une précédente étude avait suivi 493 femmes d’âge moyen pendant 13 ans. Sa conclusion : celles qui vivaient un mariage heureux étaient moins susceptibles de développer de maladies cardiovasculaires.

Autre mystère du cœur et de l’amour révélé en 2016 cette fois : les marié(e)s disposaient de plus de résistance face à une crise cardiaque. Avec comme conséquence de rester moins longtemps hospitalisés après un incident de ce type.

Enfin, en 2017, des chercheurs ont démontré que les sujets s’étant passés la bague au doigt présentaient de plus faibles niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Qui l’eut cru ?

Mais, ce dont les spécialistes santé sont certains à 100% c’est que veiller l’un pour l’autre entre partenaires est cruciale. Le regard bienveillant porté sur soi par son conjoint, sa compagne, son époux est le meilleur atout de prévention santé.

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