Depuis neuf ans, Xavier Bettel dirige le gouvernement luxembourgeois. Et à 50 ans cette année, l’ancien bourgmestre de la capitale repartirait bien pour un tour. Il ne s’en cache pas : rester Premier ministre, après les législatives d’octobre 2023, fait partie de ses ambitions, au nom du parti libéral (DP).

Mais la politique est ainsi faite que ni les partisans de coalition (Socialistes et Verts), ni les opposants de longue date (CSV, Piraten ou ADR) sont résolus à faire barrage à ce projet ! Et, de cérémonie des vœux des partis en interview dans la presse, les ambitions s’annoncent et… se féminisent.

Ainsi, du côté du LSAP, Paulette Lenert s’est ouvertement placée sur les rangs. La ministre de la Santé, dont l’aura a gagné avec la gestion de crise Covid, se dite « prête » à mener les socialistes pour l’élection qui déterminera la prochaine majorité. Ovation dans les rangs pour celle qui, depuis un an et le départ de Dan Kersch, a pris aussi les fonctions de Vice-premier ministre.

Et voilà déjà qu'une autre candidature féminine point du côté Déi Gréng cette fois. Au micro de RTL, ce lundi matin, François Bausch a ainsi laissé filtrer sa préférence pour une meneuse verte pour les législatives (et donc le poste de Premier ministre). Lui mise sur Sam Tanson, actuelle ministre de la Justice et de la Culture.

Si le parrainage est de poids, reste toutefois à la principale intéressée à se prononcer...

Martine, Nathalie et les autres

Pour sa part, le ministre de la Mobilité a reconnu qu'il ne serait plus ministre dans le prochain gouvernement. Se contentant d'une place de député à la Chambre, si les votes lui sont favorables.

Tête de liste, Claude Wiseler ne le sera pas non plus pour le CSV. L'actuel co-président du principal parti d'opposition l'a confirmé ce week-end. Alors qui ? L'autre co-présidente, Elisabeth Margue ? Ou plutôt Martine Hansen, figure plus familière aux électeurs du parti chrétien-social et plus connue dans le pays ? Le choix pourrait se faire à l'issue des communales de juin comme dans nombre de formations politiques.

Pour Déi Lénk, là encore, une "meneuse" pourrait être désignée. Le nom pourrait être l'une ou l'autre des actuelles députées de La gauche au Parlement. Nathalie Oberweis ou Myriam Cecchetti pourraient ainsi monter au front, là où il y a cinq ans David Wagner avait conduit la campagne.

Du côté du Parti Pirate, qui avait créé la surprise en 2018 en remportant deux sièges, si le nom le plus évident serait Sven Clement. Très actif ces 5 dernières années, il s'est fait un nom. Mais là encore, des femmes sont en "embuscade" si besoin. A commencer par la porte-parole du parti, Rebecca Lau, qui sait ?

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