« C’en est assez ! » C’est par ces mots que Claude Haagen, ministre de la Sécurité sociale, a sifflé la fin du match entre la Fédération des associations représentant les psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux) et la CNS. Un bras-de-fer qui aura duré près de… cinq ans.

A défaut d’une conciliation, le gouvernement a donc repris la main sur ce dossier. Ce sera 144 euros le montant de remboursement d’une séance de psychothérapie (50 à 60 minutes), point.

Il était d’autant plus urgent de régler la question que la crise Covid a entraîné avec elle de plus en plus de mal-être à prendre en charge parmi la population. C’est notamment le cas parmi les adolescents luxembourgeois. Aussi était-temps de fixer le niveau de remboursement de la Caisse nationale de santé pour ce type de consultation.

Un négociateur avait été désigné, en septembre dernier, pour faciliter les échanges entre les deux parties, CNS et Fapsylux. En vain donc.

Autre problème

Mais le dossier de la prise en charge de la santé mentale est encore loin d’être refermée. Il faudra ainsi régler cette revendication de la SLP (Société luxembourgeoise de psychologie) qui souhaite que la profession de psychologue soit mieux réglementée.

En effet, le Grand-Duché reste l’un des rares pays européens où le métier n’est pas strictement encadré. La SLP et ses 460 membres le regrettent d’autant plus que ses adhérents, eux, disposent de qualifications vérifiées et doivent signer un code de déontologie.

 

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