À partir du 10 mars 2020, en raison de l’épidémie de Covid-19, les téléconsultations sont remboursées, même celles réalisées en dehors du parcours de soins.

Pour être remboursé d’une téléconsultation, il fallait consulter son médecin traitant, ou un médecin vu dans les douze mois.

La téléconsultation permet une prise en charge et un suivi plus rapides des patients et de palier à des délais de consultation trop longs.

Elle est aussi un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences. Elle favorise également la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.

Plus de patients dans les salles d’attente

L’actuelle épidémie de Covid-19, provoquée par le coronavirus venu de Chine, vient d’obliger les autorités sanitaires à bousculer les règles.

Après signature d’un décret, les contraintes sont levées pour la prise en charge d’une téléconsultation, a annoncé le ministre de la Santé français Olivier Véran.

Les personnes pourront désormais se connecter à n’importe quelle plateforme de téléconsultation, se créer un compte, et solliciter un rendez-vous avec n’importe quel médecin disponible : le coût de 25 € sera couvert par l’assurance maladie.

L’usage d’autres moyens de communication doit également être facilité, sans qu’on sache précisément si le décloisonnement ouvrira la possibilité de recourir à des outils quotidiens comme FaceTime ou Skype.

L’objectif, logique, est d’éviter que des personnes malades et potentiellement porteuses du coronavirus n’aillent s’entasser dans les salles d’attente des cabinets médicaux et contaminer d’autres patients.

Une mise en garde tout de même

De son côté, le syndicat de médecins MG-France a mis en garde contre les dérives de la téléconsultation à tout-va. Il rappelle d’abord une évidence : la téléconsultation ne créera pas de temps médical supplémentaire.

Mais surtout, la téléconsultation ne permettra pas d’apprécier la gravité de l’infection. Pour un coup de fièvre chez une personne jeune en bonne santé, l’outil peut être utile.

Mais pour une personne âgée inconnue du téléconsultant, dont il ne maîtrise pas les antécédents et les traitements en cours, la téléconsultation « augmente le risque dans la prise de décision », souligne MG-France.

(Source : UFC-Que choisir)

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