Comme cela avait été annoncé en début de semaine, le Premier ministre belge et son homologue luxembourgeois doivent se rencontrer jeudi à Bruxelles.

Suite à cette réunion, le syndicat LCGB espère que des solutions seront trouvées pour les 40.000 frontaliers belges qui traversent quotidiennement la frontière.

Harcèlement du fiscal des frontaliers belges

Au sujet du harcèlement dont sont victimes les frontaliers par le fisc belge, le LCGB rappelle qu’il attend du Luxembourg une intervention auprès de la Belgique, pour clarifier la solution et rassurer les travailleurs frontaliers, en veillant à ce que les contrôles soient proportionnés.

Le LCGB demande également au Gouvernement belge de garantir la sécurité juridique des travailleurs frontaliers, en précisant quels sont les documents nécessaires et suffisants qui peuvent être objectivement produits par ceux-ci et qui seront pris en considération par l’administration à titre de preuve ; le tout en veillant au respect des principes essentiels du respect de la vie privée et de la confidentialité des données.

Enfin, il espère que le principe de la libre circulation des salariés soit garanti, sans perdre pour autant le statut fiscal de frontalier (par exemple pour des réunions, des formations à l’étranger qui sont imposée par l’employeur).

Il est urgent de travailler sur la mobilité entre la Belgique et le Luxembourg

Pour ce qui concerne la mobilité, le LCGB estime qu’il est urgent de développer des coopérations concrètes entre la Belgique et le Luxembourg en matière de mobilité et de transports en commun. Le syndicat note que c’est le seul pays voisin avec lequel le Grand-Duché a aussi peu de projets communs en la matière !

Le plus urgent serait d’améliorer l’offre de trains (fréquences, confort, horaires, …) vers Luxembourg et, plus généralement, de réduire les temps de parcours sur la ligne Bruxelles – Luxembourg. Mais aussi de supprimer les surtaxes transfrontalières sur les abonnements de train qui pénalisent les navetteurs frontaliers et d’améliorer les infrastructures (accès, parking, …) autour des gares.

Enfin, pour le LCGB il faut travailler sur un concept de pôles de mobilité multimodaux (trains – bus – voiture) localisés à la frontière comme cela a été proposé au travers du projet de P+R à Stockem.

En espérant que la réunion d’aujourd’hui aboutisse à des décisions concrètes pour les frontaliers qui font la navette entre les deux pays.