CONVOCATION CONTRÔLE MEDICAL CNS  

Quelqu'un qui pourrait m'éclairer svp?

Je n’ai pas connu cela perso. mais j’ai eu des collègues a mon travail qui ont connu des arrêts  longs pour dépression  mais je n’ai pas tous les détails . Cela peut devenir complique mais dans certains cas finir par un reclassement  en interne.

Il faut bien se dire que pour l’entreprise, sa vocation est avant tout de pouvoir continuer son activité . En effet avec des absences longues d’un employé,  l’entreprise doit adapter sa structure pour ne pas être fragilisée dans ses activités  sur son marché.

Voici les textes qui s’appliquent cote sécurité  sociale.

https://www.csl.lu/fr/vos-droits/droit-du-travail/sante-et-securite-au-travail/la-maladie-du-salarie

Bon retablissement.

Idéalement, il serait bien de se remettre rapidement de cette dépression et se remettre au travail  si possible car cela permet de rompre l’isolement et l’enfermement par la victimisation.

Je conseillerai la reprise d’activité si possible mais en continuant la prise en charge de la dépression  avec consultation de psychologue, reprise en main par activité  physique et sportive ( pour sortir de l’emprisonnement  mental de la dépression et s’ancrer dans le corps) sophrologie et régime  alimentaire avec un nutritionniste .

mais je ne suis pas médecin et j’essaie de donner quelques pistes. Il existe maintenant de très  bon bouquins  sur la dépression et son traitement.

Cordialement  et plein de courage.

Bonjour hacket

Merci pour les précisions de votre retour et vos encouragements. 

J'ai consulté déjà la totalité de la législation en vigueur et il semble d'après mes lectures que avant d'arriver aux 77 jours de maladie où la charge du salaire passe à la cns le salarié est obligatoirement convoqué par le médecin du ccss. Quelqu'un peut-il valider?

Oui effectivement, vous allez subir la visite de contrôle dû à votre longue absence. 

Oui le médccin peut vous déclarer apte...

Je me permets de vous dire comment, à travers vos messages, je perçois votre situation...

- Au vu de votre message, reprendre le travail AVANT la convocation puis retomber malade "après" c'est quand même très suspect, pour ne pas dire insidieux de vivre aux crochets de la Caisse de Maladie...-

Ca fait le type "pas trop malade" mais qui cherche à slalomer entre les failles du système de santé pour s'assurer un salaire de confort et éviter la procédure de licenciement. Voilà c'est dit !

Bonjour,

Pour être passée par là, hélas suite à mon licenciement après 28 ans de service, indemnités commuées en prolongation de préavis (soit 15 mois à prester).

Tout d'abord tout va dépendre de votre médecin interlocuteur à la CNS qui a tout pouvoir car recours long et sans garantie. Mon interlocutrice m'a déclaré que la dépression n'existait pas, qu'un cancer, une jambe cassée cela avait du sens pour elle mais qu'une dépression non. Elle voulait me renvoyer au travail dès le lundi suivant (visite jeudi) alors que j'étais suivie 4 jours/5 à l'hopital de jour du CHL. Elle suggérait même d'interrompre mon travail pour mes rendre à mes séances qui duraient 3 à 4 heures ... Ce que mon employeur n'aurait jamais permis. Au final, j'ai tellement réagi à ses propos qu'elle m'a redirigé vers l'évaluation psychologique de la CNS (cellule qui ne délivre qu'un avis, la décision finale revient toujours au médecin CNS). 

Je vous conseille donc:

- lors du contrôle, de résister et de demander à voir un(e) psychologue en interne.

- de prendre RV le plus rapidement possible chez un psychiatre, de préférence hospitalier et surtout au GDL, les avis des psychologues externes à la CNS n'ayant  aucun poids. Par contre la plupart des psychiatres hospitaliers à Luxembourg, sont médecins, sont souvent experts auprès de tribunaux et en cas de recours feront plus le poids face aux médecins "généralistes" de la CNS. 

Bon courage.

@Ziggy2

Et comment avez vous géré  au final la dépression ? Avec des medicaments  ? Ou bien ca c’est calmé tout seul et progressivement en changeant d’employeur ou en trouvant un job plus cool ?

Dans mon cas diagnostiquée "dépression réactionnelle" au départ anti-dépresseurs et anxyolitiques pendant ±6 mois prescrits par ma psychologue, sans grands résultats. Puis sur les conseils de la psychiatre du CHL, séances d'activités thérapeutiques de groupe à l'hopital de jour qui m'ont au moins permis de ne plus me replier sur moi-même et de m'obliger à sortir de chez moi, mais surtout à titre personnel méditation. Cela n'est pas une formule magique vu comme dit plus haut dépression réactionnelle, j'ai été en arrêt jusqu'à la fin de mon préavis, j'ai fini par digérer l'information mais vu mon âge utopique de retrouver un emploi. Puis aucune envie de redémarrer au bas de l'échelle donc j'ai pris le taureau par les cornes et je vais redémarrer en freelance, fini pour moi la hiérarchie.

Bonnes fêtes et excellente année à tous.

Merci pour ce franc et super retour d’expérience . Bravo et bonnes fêtes.

Si quelqu'un pouvait m'aider sur ce dernier point. Merci encore pour ces retours. Bonne journée 

Bonjour, 

Étant passé par là tout dépend du médecin sur qui vous allez tomber. Mais le mieux est d'avoir commencé un suivi par un psychologue ou psychiatre et d'amener une attestation de ce dernier. Vous allez devoir répondre à un million de questions, dans le cas où ce médecin prend votre cas au sérieux sans vous juger avant que vous ne soyez entré dans la pièce bien sûr. C'est vraiment au petit bonheur la chance sur ce coup.

Pour les indemnités pécuniaires ne vous en faites pas c'est totalement transparent pour vous, du moment que votre arrêt est validé vous serez payé (si c'est à la charge totale de la CNS le paiement viendra d'eux directement et plus de votre employeur), par contre si ce médecin décide que vous êtes apte à retourner travailler le paiement s'arrêtera le jour où vous êtes censé reprendre le travail. 

Le médecin du travail (qui entre parenthèses ne sert à rien) m'avait vu après que ma DRH me l'ait proposé, mais à aucun moment la CNS m'en a parlé.

N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.

Bonjour

Je ne sais pas si tu as déjà été convoqué ou si c'est dans la semaine à venir...

J'ai été dans ton cas, mi août 2019, j'ai été convoqué par la CNS, le médecin contrôle du travail ne m'a absolument pas pris au sérieux et m'a renvoyé au travail.

J'avais reçu à la maison un courrier AR de la CNS m'expliquant que si je n'allai pas travailler je ne serai ni payé par la CNS ni payé par l'employeur pendant une période d'environ 12 semaines (copie du courrier envoyé à l'employeur).

Je ne suis pas retourné sur mon lieu de travail et j'ai continué par ordre médical à envoyé des arrêts maladies pour être couverte (à la CNS et à l'employeur), qui en retour m'envoyé que je ne serai pas payé pendant cette durée (copie à l'employeur de la CNS toujours)). 

à chaque retour de la CNS tu peux faire appel, au conseil d'Administration de la Santé (CNS), tu as 40 jours,  j'ai actuellement monté un dossier et fais opposition et je suis en attente d'une réponse.

Bon courage à toi, j'espère que ca ira.

Hello,

Désolé du "retard" pour la réponse mais j'ai été convoqué par la CNS en Octobre pour dépression/burnout, et ce après environ 2 mois d'arrêt.

Le contrôle de mon côté s'est très bien passé, c'est même la médecin que j'ai rencontré qui m'a conseillé de prendre mon temps après lui avoir fait part de mon envie de retourner au travail.

Je ne sais pas comment tu traites ta maladie, mais en théorie tu es censé voir un PSYCHIATRE et non pas un psychologue, qui ne peuvent pas délivrer des arrêts maladie.

Pas besoin de mot de ton psychiatre ou autre, tu vas au rdv et tu apportes tes antidépresseurs car si ton psychiatre ne t'en a pas donné c'est que tu n'es pas dépressif pour la CNS (ce qui peut paraitre logique).

Pendant le Rdv il faut te concentrer sur toi, pas sur le conflit éventuel qui t'opposes à tes supérieurs hiérarchiques car ce n'est, selon moi, pas à la CNS de s'occuper de ça. Parles de ta souffrance psychologique, physique s'il y a, décris tes symptômes (pleurs, réveil au milieu de la nuit, plus d'envie d'aller au Lux même le weekend car ça te rappelle le travail et te rends malade).

Au final, il suffit de dire la vérité, pas besoin de paniquer, si tu es suivi par un psychiatre et que tu as des antidépressifs pas de raisons que le médecin de la CNS ne te croies pas, bien au contraire. Dis toi que le médecin de la CNS est là pour t'aider, en plus d'être là pour la CNS, et qu'il n'a aucun intérêt à renvoyer quelqu'un de vraiment malade au bureau car tu risquerais de vite retourner en arrêt et en souffrance.

J'étais très stressé par cette convocation, mais j'ai eu quelqu'un de très humain et à l'écoute en face de moi. N'oublies pas que le médecin en face de toi est humain. Pour info je suis résident Français.