La capitale du Grand-Duché ne cesse d’accueillir de plus en plus d’habitants. A croire que les incroyables tarifs au m² (on parle de 14.000 €/m² en moyenne pour un appartement vendu en VEFA) ne freinent pas l‘attractivité de Luxembourg-ville… Et l’an passé encore, un site comme Immotop.lu a pu être témoin de cette euphorie immobilière.

Les biens sont chers, mais les biens sont là. Tel est le premier constat de la plateforme. Le site et les agences de la marque ont même disposé de 38 % de logements résidentiels de plus à proposer en fin d’année qu’au premier trimestre 2022.

Si l’offre existe, on sait que la demande, elle, a toutefois eu tendance à se restreindre. Inflation, hausse des taux d’intérêt, frilosité des acheteurs expliquant un repli du marché. Repli qui, aujourd’hui, fait d’ailleurs craindre des jours maussades pour le secteur tout entier.

Reste que pour qui veut trouver à se loger à Luxembourg, le choix va vite se concentrer sur quatre quartiers. Quatre zones qui, à elles seules, concentrent près de la moitié des annonces (48%). On parle, dans l’ordre, de la Ville Haute et Belair (15% chacun – toujours très prisés) puis des zones plus excentrées de Gasperich et Kirchberg (8% – en plein développement).

60% d’annonces pour des ventes

A contrario, des quartiers très courus (mais tout petits!) comme Pulvermühl ou Grund restent quasiment invisibles sur les radars immobiliers. Moins de 1% des annonces parues sur la capitale évoquent ainsi des maisons ou appartements à acquérir ou louer. Une rareté du même ordre concerne aussi les charmantes rues du Pfaffenthal, Clausen ou Hamm.

En 2022, Immotop.lu aura publié plus d'annonces pour des biens à vendre (60%) qu'à louer. Une moyenne variable selon les quartiers (voir tableau ci-dessous) .

C'est complet ?

Et concernant, les biens mis en vente, le site aura vu bondir spectaculairement le nombre d'offres sur certains secteurs de la capitale. Cents marque ainsi « le plus gros développement de l’offre de vente au cours de
l’année », avec quatre fois plus de biens proposés au dernier trimestre que dans les trois premiers mois de l'année !

Réputé pour être le quartier accueillant le moins de non-résidents luxembourgeois et subir les aléas liés au trafic aérien, le secteur reste toutefois apprécié pour son caractère vert.

Quant à l'offre locative, elle s'est essentiellement focalisée sur la Ville Haute (17% des annonces) et Belair (11%).  Cela alors que le populaire secteur cosmopolite de Bonnevoie a vu les disponibilité de biens fondre au fil des mois.

Le quartier le plus peuplé de la capitale (17.700 habitants) a ainsi "perdu" près d'un tiers d'annonces disponibles entre le 1er janvier et le 31 décembre, signe d'un marché affichant sans doute complet.

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