Février, avril et… septembre ou octobre 2023 auront eu un point commun : être le mois du déclenchement de l’index. Ainsi, pour la troisième hausse systématique des revenus et retraites au Luxembourg cette année, le Statec vient de confirmer ses pronostics. C’est bien pour cette rentrée ou le mois suivant que les + 2,5 % s’appliqueront.

En fait, le calendrier de l’index va dépendre du ralentissement de l’inflation durant ce mois d’août. Si, de juillet 2022 à juillet 2023, les prix ont augmenté de + 3,7%, il faudrait que le coût de la vie sur un an ne dépasse pas les 4,1 % pour ce 8ème mois de l’année pour que la revalorisation soit repoussée finalement à octobre. Si les prix flambent au-delà, “bingo”, pour septembre.

A défaut de la date exacte, les modalités de cet index du troisième trimestre sont d’ores et déjà connues. Elles avaient été adoptées dès mars dernier, en tripartite; l’État luxembourgeois ayant accepté de financer cet effort salarial en lieu et place des entreprises. Pour ce faire, les sociétés bénéficieront d’un allégement de charges au niveau de leurs versements à la Mutualité des employeurs compensant l’argent qu’elles verseront en plus à leurs salariés à compter de l’automne.

En attendant le prochain index

Cette nouvelle augmentation ajoutée à la mise en place, depuis juillet, du nouveau Crédit d’impôt conjoncture devrait permettre d’amortir un peu plus les effets de l’inflation sur le budget des ménages.

Pour les semaines à venir, le Statec va particulièrement observer l’évolution du prix des⛽️carburants (en hausse depuis quelques semaines) et voir si le recul des prix de 🫕l’alimentation observée en juillet se confirme. En effet, le mois dernier a vu pour la première fois depuis deux ans, le coût des denrées alimentaires baisser (un timide -0,1 %). Si ce mouvement venait à s’accentuer courant août, cela ne pourrait que servir la diminution de l’inflation.

Les prévisions d’inflation selon le Statec.

 

Désormais, le Statec table sur une inflation 2023 se cantonnant à 3,2% sur les douze mois.

Pour l’an prochain, les analystes estiment que la hausse des prix pourrait se limiter à +2,5 %. Si pareil scénario devait se réaliser, cela signifierait qu’aucun nouvel index ne serait déclenché avant le 3ème trimestre 2024.