Meuporg92 pour te répondre, c'est exact que lorsque la première vague d'immigration Européenne (moderne j'entends, donc à partir de la fin du XIXème) est arrivé en France ils étaient assez mal considérés par les « autochtones », la génération suivante a appris la langue et ils ont fini par s'intégrer tant est si bien que les problèmes ont disparu d'eux même avec le temps.
Sinon il est aussi vrai qu'il y a beaucoup de "cassos" comme tu dis, à mon sens le double drame est que 150 000 jeunes sortent de l'éducation nationale chaque année sans qualification et que l'école de la seconde chance n'existe véritablement que dans les beaux discours...
On peut le regretter, mais dans notre système économique et sociale les principales variables d'ajustement sont le taux de chômage et la précarité, et ces jeunes sans qualification sont les premiers à la fois coupable et à en être victime par la suite.
Plus que la "fracture sociale" de l'élections de 1995, il y a de mon point de vue une fracture en matière de formation en occident qui conditionne très largement le devenir professionnelle, sociale, culturel, numérique, bref la réussite ou condamne presque irrémédiablement à la précarité une partie de la population dès.
Ainsi il me semble prioritaire de faire quelque chose pour cette jeunesse à travers l'apprentissage notamment (pour moi, il était donc louable de la part de l'actuel président d'en faire une priorité de son mandat même si chacun appréciera les résultats concrets) pour réduire autant que faire ce peu chiffre de 150 000 jeunes sans qualification car nombre d'entre eux ont les capacités d'accéder à (je précise qu'un travail qualifié ne se résume par à des Bac+5, les ouvriers soudeurs sont une qualification très cherché par exemple).
Mais il me semble tout aussi prioritaire de réduire au maximum le flux de travailleur non qualifié venant en France (mais le problème est identique dans nombre de pays d'occident), pour éviter l'écart en les besoins du marché du travail en travailleurs non qualifiés (qui décroissent année après année mais si ils existent encore) et "l'offre" disponible de tirent continuellement à la baisse les salaires et ne pousse trop de ces personnes au chômage et dans la précarité.