Inflation + une petite marge : une fois par an, les concessionnaires du réseau autoroutier tricolore ont la possibilité de “réviser” leurs tarifs de péage. Et depuis six ans, ça monte au passage de la barrière… 2024 n’échappera pas à la tendance. Ainsi, un par un les différents opérateurs commencent à dévoiler de combien sera l’augmentation de leur forfait kilométrique à compter du 1er février.

A priori, le “pire” est attendu dans le Sud de la France, mais pas sur la fameuse autoroute mais au passage de Viaduc de Millau. Là, le péage coûtera 5,5% plus cher dès jeudi… Et pourtant, c’est l’État qui gère !  Mais visiblement les acteurs privés du secteur n’ont pas l’intention de frapper aussi fort. Quand en 2023, la hausse des tarifs appliquée sur la majore partie des 12.000 km de réseau autoroutier du pays avait atteint les +4,75%, elle ne sera cette année inférieure à +3% en moyenne.

D’après les premières informations, voici les conséquences sur les grilles tarifaires des uns et des autres

Ça grogne !

Et paradoxalement si de la colère s’est exprimée à l’annonce de ces diverses augmentations, ce n’est pas tant de la part des conducteurs usagers ou des compagnies de transports, mais d’un concessionnaire…

Ainsi, le groupe Vinci estime avoir “joué le jeu” du maintien du pouvoir d’achat des voyageurs en appliquant la plus faible augmentation du secteur. Et c’est d’un mauvais œil que la compagnie voit le gouvernement vouloir lui appliquer le même niveau de “taxation sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance“.

Ce nouvel impôt (qui concerne sociétés d’autoroutes et aéroport français) doit rapporter 600 millions d’euros aux caisses publiques. Somme a priori fléchée vers des dépenses en lien avec la transition écologique.

 

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