Question délinquance : la Gare centrale et ses environs n’ont pas bonne réputation. Et la population de ne cesser de réclamer plus de présence policière sur ce secteur. Sauf qu’après les soupçons qui ont porté sur une partie des effectifs du commissariat de la Gare (tous remis en liberté depuis), le ministre des Affaires intérieures a un nouveau caillou dans la chaussure : il faut trouver un remplaçant au commissariat d’Hollerich situés à quelques centaines de mètre de la Gare, à l’angle des rues Fischer et Glesener.

Et autant, le déménagement du commissariat d’Esch-sur-Alzette est assuré, autant à en croire Léon Gloden ce transfert dans la capitale s’avère plus délicat à solutionner. « Jusqu’à présent, les résultats des recherches se sont avérés infructueux », vient de reconnaître le politicien CSV. Sauf que le temps presse : les bureaux provisoires devraient être démolis d’ici fin 2024. Pas de quoi rassurer la députée libérale Corinne Cahen (par ailleurs élue à la Ville de Luxembourg) qui vient d’interroger le ministre.

Il va de soi qu’en bons limiers, les responsables de la Police grand-ducale cherchent des pistes de relogement. Contact a d’ailleurs été pris avec la Ville pour « trouver une alternative » à l’actuelle localisation du commissariat essentiel à la tranquillité du quartier.

Vers un renforcement des effectifs

Sur ce point, Léon Gloden se veut toutefois rassurant. Déjà parce qu’actuellement, les deux commissariats fonctionnent et selon des plages horaires bien plus étendus qu’en d’autres lieux du pays et de Luxembourg-ville. Même si l’accès public n’est pas forcément permis sur l’ensemble du créneau, le commissariat Gare fonctionne 24h/7j et son voisin d’Hollerich de 6h à 22h.

À défaut de certitude sur le “point de chute” du futur commissariat d’Hollerich, le ministre des Affaires intérieures a par contre un engagement à porter : les deux postes seront « renforcés de manière conséquente en termes de ressources humaines ». Enfin, « dans la limite des capacités d’accueil des infrastructures », s’empresse-t-il d’avouer. De quoi apaiser le voisinage qui, pourtant, manifestera à nouveau samedi 3 février pour témoigner de ses inquiétudes.

Toutefois, il ne serait pas dans les plans d’étendre les horaires d’ouverture au public des deux endroits. Après tout, note Léon Gloden, « ils sont déjà triplées par rapport à la majorité des commissariats au niveau national ».

 

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