A l’horizon 2025, le quartier du Kirchberg comptera 35 000 employés et 10 000 habitants. Pas mal pour un plateau qui, avant les années 50, ne comptait que quelques champs et de rares exploitations…

Mais ce passé agricole n’est pas définitivement tourné. La preuve : le Fonds Kirchberg a réservé 5 hectares de terrain pour y bâtir prochainement une… ferme urbaine. Eh oui, au beau milieu des fonctionnaires européens, des banquiers et des professionnels en col bleu, place à de l’élevage et aux cultures.

Le projet pourrait aboutir dès mi-2024. Mais c’est dés à présent que l’organisme en charge de l’aménagement du “quartier des affaires” part en quête de l’exploitant qui gèrera cette ferme.

En plein Kuebebierg

L’offre d’emploi est lancée, et elle vise surtout des « groupements de plusieurs personnes ». Avec eux et/ou elles, le Fonds Kirchberg entend couver le dossier de A à Z. Entendez de l’avant-projet, à la construction jusqu’à la mise en route de l’élevage et des semis.

Et du travail, il n’en manquera pas. En effet, cette ferme urbaine n’aura pas seulement à assumer un rôle de production alimentaire (« via maraîchage, arboriculture et micro-élevage »), les fermiers veilleront aussi à l’entretien d’une partie des espaces verts du plateau, à l’organisation d’ateliers pédagogiques et à la conservation du patrimoine vert alentours.

La ferme à naître viendra prendre place au cœur de la zone dite Kuebebierg, juste sous les fenêtres de 7 000 nouveaux riverains. Des habitants pour qui le Fonds Kirchberg entend développer un « quartier innovant ».

Sur cette zone de 33 hectares, il s’agira non seulement de créer de l’habitat à haute performance écologique et énergétique, offrir l’accès aux moyens de transports les moins impactants mais aussi proposer des avancées en terme d’économie circulaire.

Les « candidates farmers » auront jusqu’au 3 février 2023 pour se faire connaître.

C’est au milieu du nouveau secteur du Kuebebierg que la ferme s’établira © Güller Güller architecture urbanisme

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